environnement-climatiseur

Respecter l’environnement avec un climatiseur

En France, le nombre de climatisations vendus connaît actuellement une nette progression. Selon l’Ademe, le nombre d’équipements écoulés a excédé les 800 000 en 2020. Alors qu’il s’était stabilisé aux alentours de 350 000 unités (annuellement) auparavant. Néanmoins, cette forte hausse du nombre d’appareils n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Comment faire des économies d’énergie tout en utilisant une climatisation ? Comment faire le bon choix de climatiseur ? Réponses.

 

La climatisation écologique

L’été est généralement marqué par une forte chaleur. Pour de nombreuses personnes, la saison chaude est difficile à supporter. Votre logement a donc besoin d’une climatisation performante pour conserver confort et bien-être toute l’année. Toutefois, les appareils d’aujourd’hui sont connus pour consommer beaucoup d’énergie. L’impact sur l’écologie est d’autant plus désastreux. Pour remédier à ce problème, les consommateurs se sont tournés vers les appareils de climatisation écologique.

Il existe sur le marché différents modèles, dont la climatisation réversible. C’est la solution la plus économique du marché, avec 30 % de réduction sur la facture d’énergie. En plus, cet appareil se sert de l’air (énergie renouvelable) pour réchauffer ou rafraîchir l’intérieur d’un logement. Autrement dit, grâce à une pompe à chaleur (PAC) air-air, les calories de l’air extérieur sont récupérées. Elles sont ensuite réintroduites dans la maison pour réchauffer la maison pendant l’hiver. Durant l’été, l’appareil absorbe les calories présentes dans le logement, rafraichissant ainsi l’atmosphère.

Une autre solution de plus en plus présente sur le marché des climatiseurs aujourd’hui c’est le climatiseur solaire. L’avantage principal d’une telle solution c’est que l’appareil fonctionne grâce à l’énergie solaire, une source inépuisable et abondante.

Pour que ce système de climatisation fonctionne correctement, des panneaux solaires photovoltaïques sont nécessaires. D’ailleurs, 5 000 km2 de photovoltaïques sont nécessaires pour couvrir tout le territoire français.

L’inertie thermique constitue une autre option de climatisation bio. Cette solution se base sur la faculté d’un matériau à garder l’intérieur à bonne température malgré les diverses fluctuations de l’extérieur. Par exemple, pour profiter d’un intérieur frais pendant l’été, une toiture en fibre de bois s’avère un choix judicieux.

La bio climatisation est un autre moyen de se rafraichir et de préserver en même temps l’environnement. Ce système se base sur l’évaporation naturelle de l’eau pour rafraîchir l’intérieur de la maison. Le processus s’effectue simplement. De l’air chaud associé à de l’eau créé une dissolution naturelle. Ce qui entraîne le refroidissement de l’air chaud et une absorption complète de la chaleur. Au final, l’intérieur de l’habitat est plus frais et agréable à vivre. Aussi appelée rafraichisseur d’air évaporatif (RAE), cette solution présente un intérêt à la fois écologique et économique.

 

Les règlementations européennes

L’enjeu écologique de la climatisation est bel et bien réel. Il devient donc nécessaire de réglementer la fabrication de cet appareil. En effet, il renferme des fluides frigorigènes et des gaz réfrigérants, qui nuisent indéniablement à l’environnement.

La nouvelle norme F-Gaz est en vigueur depuis le 1er janvier 2020. Celle-ci a pour but de réduire fortement, voire d’interdire entièrement l’utilisation de fluides frigorigènes (CFC et HCFC). D’ici 2030, les émanations de substance gazeuse toxique issue de climatiseurs devront être réduites par 5. Les constructeurs sont ainsi obligés de fabriquer des matériels plus écologiques.

Toujours dans une démarche écoresponsable, la directive européenne ErP ((Energy Related Products) règlemente les climatiseurs, entre autres. Le but est de générer une faible consommation énergétique, et par la même occasion, de réduire les nuisances auditives. Cette règlementation exige la diminution du Potentiel de Réchauffement Global (PRG) des fluides utilisés au niveau des équipements de chauffage. Sans le respect de cette norme, les appareils ne répondent pas à la norme CE, donc interdits de vente en Europe.

Enfin, la règle R32 remplit les conditions européennes d’une climatisation plus écologique. En même temps, les appareils fabriqués selon cette norme restent performants. Le gaz réfrigérant R32 possède un PRG (pouvoir de réchauffement global) trois fois moindre que le R410A. Ce qui permet de réaliser des économies d’énergie considérables. Le R32 remplace aujourd’hui peu à peu le R410A.

 

Les différents types de climatiseurs

Les climatiseurs équipent les habitations pour rafraîchir pendant la saison chaude et chauffer durant l’hiver. L’offre étant très variée et nombreuse, il n’est pas simple de s’y retrouver. Ainsi, sur une petite surface (30 m²), le modèle monobloc s’avère un excellent choix. Il comprend une unité pouvant être placé n’importe où dans la maison. C’est une solution simple d’usage et économique.

Il y a également le climatiseur split, qui existe en deux principales versions : le monosplit et le multisplit. Pour chaque catégorie, on a le choix entre le climatiseur mobile ou le climatiseur mural. À l’inverse du modèle monobloc, celui-ci est composé d’au moins une unité interne et d’une seule unité externe. Il a l’avantage d’être silencieux et performant. Il permet surtout de climatiser différentes pièces en même temps. Cependant, son coût est assez cher.

Pour ce qui est du climatiseur réversible, il a la particularité d’être muni de deux modes (chaud et froid). Il est recommandé pour économiser de l’énergie. De plus, il permet un gain de place considérable et d’avoir une remise sur le prix de l’équipement. Concernant les versions possibles, il existe des climatiseurs réversibles monobloc et split. Ce qui permet d’avoir plus de chaleur dans une pièce. Enfin, le mobile est indéniablement le moins cher du marché. Étant également amovible, l’appareil se déplace facilement.